Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Parti Politique "Rassemblement Populaire pour le Progrès"  RPP

ODDH : Infos ou intox ?

11 Août 2013 , Rédigé par RASSEMBLEMENT POPULAIRE POUR LE PROGRES dit RPP

Dans une publication datée du 27 juillet 2013, un observatoire occulte et sans légitimité aucune puisque sans existence légale, s’est autorisé à rendre public ce qu’il a pompeusement appelé un «communiqué».

Mais qui sont donc ces donneurs de leçons, ces faiseurs de morale déguisés, travestis derrière des costumes assurément trop larges, se proclamant humanistes. Mais qui ne le sont guère et qui ne dupent désormais plus personne ?

Cette «entité virtuelle» n’est rien d’autre en réalité qu’une variante sournoise et édulcorée d’une pseudo- opposition qui agit et interagit, tapie dans l’ombre d’un USN moribond et en perte vertigineuse de vitesse.

Quoi qu’il en soit, ces derniers semblent ignorer délibérément les principes fondamentaux de notre religion musulmane qui veut qu’au-delà des visées politiciennes, la période de Ramadan et de l’Aïd El Fitr est propice à l’entraide et à la solidarité ainsi qu’à l’intérêt que l’on se doit de porter aux plus faibles et aux plus démunis.

Les tournées du Ramadan que ces soi-disant défenseurs des droits humains veulent faire passer pour autre chose que ce qu’elles sont, c'est-à-dire des échanges sommes toutes normales et légitimes de la haute hiérarchie d’un mouvement politique à vocation sociale vers sa base et son vivier, à l’occasion d’un mois bénis où doit prévaloir justement un état d’esprit de main tendue et de compassion, ont permis à tous ceux qui y ont prit part de prendre langue et de débattre sur des thématiques qui intéressent et interpellent les Djiboutiens au plus haut point.

Contrairement à ce que voudraient faire véhiculer à tout prix les détracteurs négationnistes du droit à l’espoir du peuple Djiboutien, ces rencontres ont été hautement appréciées par les communautés concernées.

C’est donc manquer de tact, de décence et de discernement envers tous ceux et celles qui, à travers l’ensemble des zones couvertes par ces tournées, ont foncièrement cherché à affirmer leurs engagements et préoccupations face aux difficultés réelles qui affectent leurs vies au quotidien que de vouloir faire croire que ces hommes et ces femmes ont pour seul moteur de motivation, le besoin de dénigrement d’ autrui ou qu’ils aient été guidés par de vils intérêts mercantiles.

L’apologie de la haine et de la division dont ce texte semble vouloir affubler les dirigeants du RPP a sans doute, malheureusement, ses pourfendeurs sous nos cieux mais les Djiboutiens savent très bien dans quel camps ils se situent.

Toujours est-il que ces rencontres, orientées avant tout vers l’assainissement et la solidification de la base du parti pour parfaire le fonctionnement des annexes furent des initiatives vivement saluées par les militants et adhérents mobilisés.

Faut-il néanmoins rappeler aux auteurs de ces écrits que la République de Djibouti est une terre d’islam comme le stipule clairement sa Constitution et qu’en tant que telle, elle érige en principe premier, les préceptes inclusifs de notre sainte religion.

Si par ailleurs, l’Observatoire qui n’observe en vérité qu’à sa convenance et celle de ses alliés était conforme un tant soit peu aux principes promoteurs de la démocratie et des droits humains qu’il prétend endosser, il se serait félicité de ces rencontres publiques entre représentants du pouvoir et ceux du peuple qui sont plutôt de nature à laisser libre cours à l’expression populaire.

Lorsque l’allégation de stigmatisation des «cheiks» est sciemment soulevée, l’on est grandement tenté de s’interroger

: «mais à qui la faute» ? Ces fameux cheiks que le texte met tant d’aplomb à vouloir défendre n’ont- ils pas eux- même enfreints les règles, à la fois Divines et Républicaines, qui veulent que les mosquées restent des lieux voués à la dévotion exclusive envers Dieu tout puissant et envers lui seul, des demeures où les croyants viennent se recueillir et pratiquer leur foi en toute quiétude, sans avoir à être pris en otages par des tentatives de récupérations propagandistes, susceptibles de troubler leur piété ?

Et quand l’audace, aussi partiale que partisane, est poussée à son apogée au point d’écrire, non sans jeu de mots : «Nul n’est sûr de tirer son épingle du feu…». De quel «feu» s’agit-il donc si ce n’est celui qu’ils peinent à attiser vainement en prônant tantôt la haine et tantôt le spectre divisionniste ?

Curieuse expression en effet sous la plume de ceux qui sont passés maîtres dans l’art du jeu vilain de «pompiers - pyromanes».

Et à qui la faute si certains ont fait le choix délibéré de passer leur temps «assis sur des clous», emmurés dans une vision du monde fantasmée, masochiste et apocalyptique ?

Mais Allah est grand et le peuple Djiboutien n’est pas mineur. Fort heureusement en 2013, les Djiboutiens sont bien conscients des enjeux auxquels ils doivent faire face ainsi que des frasques démesurées et surréalistes des scénarios cauchemardesques des empêcheurs «d’aller de l’avant» et ce, quelque soit le bord dont ils se réclament.

Certains esprits bien- pensants du même gabarit vont jusqu’à faire circuler sur la toile, comble de l’ironie, des critiques à l’égard de la stratégie du Gouvernement permettant avec l’appui du PAM, la distribution des vivres aux plus démunis.

Ainsi, selon ces bons samaritains aux intentions douteuses, malgré les conditions climatiques calamiteuses et une sécheresse récurrente qui dure et perdure depuis de nombreuses années, déversant des populations entières des zones rurales, dans des conditions d’extrêmes précarité, sur une capitale déjà surpeuplée, les autorités devraient : «ne rien faire». Ne surtout pas chercher à soulager la détresse de ces familles affectées par une situation météorologique tragique qui est tout, sauf l’œuvre des humains.

Mais malgré toutes les professions de mauvaise foi et les procès d’intentions qui n’ont d’autres objectifs en réalité que de polluer les esprits et perturber la concentration des Djiboutiens pour les détourner des objectifs majeures qui se profilent à l’horizon, une chose est sûre. L’État agit et continuera à le faire autant que faire se peut, mobilisant toutes les ressources disponibles afin d’atténuer les effets de ces aléas climatiques sur ses citoyens.

Rien d’étonnant alors, que les autorités, conscientes des responsabilités qui sont les leurs, veillent à maintenir une veille alimentaire en faveur des familles les plus vulnérables avec l’appui du PAM ou de tout autre partenaire habilité à le faire. Cela s’appelle «gouverner» et ce n’est en rien incompatible par ailleurs avec le fait que la société Djiboutienne dans son ensemble soit en droit de nourrir des aspirations et des ambitions tout à fait légitimes d’un développement prospère, durable et harmonieux!

Article du Journal "LE PROGRES N° 329"

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article